• Chaque jour, vous découvrez un nouveau vers de Nous sommes le peuple libre.

La division a échoué
Nous sommes la paix
Nous vibrons ce grand soleil dans nos cœurs
Nous sommes Un
uni·e·s dans
la joie
 

Nous écoutons les éléments
Nous sentons le souffle du vent sur notre peau
          la chaleur du soleil
         les caresses de l’eau
 
Le temps de la séparation est terminé
 
Nous sommes à l’écoute
Nous comprenons la langue des oiseaux
Nous réparons la terre de notre joie
Nos rires pulvérisent les murs

• Découvrez le numéro 5 pas à pas

• Chaque jour aussi, une publication d’un ouvrage, pour la classe, édité pour ce
  XXVème Printemps des Poètes Frontières.

Le voyageur sans voyage

Il y a un train bleu, mystérieux, recouvert de givre. Et ce train glacé traverse la gare, sans jamais s’arrêter, tel un fantôme de train. Est-il vide ? Est-il plein ? De fantômes peut-être…Il y a un homme dans cette gare et un enfant. Ils sont les seuls à continuer à guetter le train bleu. L’homme ignore d’où vient ce train et où il va. L’enfant, lui, sait. Tous deux, main dans la main, partent à la recherche de leurs rêves. Ou de leurs cauchemars. La puissance d’évocation des cyanotypes de Sophie Lécuyer souligne la beauté et les mystères du texte de Pierre Cendors. Au bout de la nuit, un train attend, nous attend, pour décharger sa cargaison de souvenirs et refaire le voyage à l’envers. Au bout de la nuit, un train attend qu’on veuille bien de lui. Un livre rare et envoûtant.