
L'OCCE propose un compte-rendu de stage autour du climat scolaire, facilement exploitable et transposable.
La politique publique autour du climat scolaire en France a été structurée depuis 2010. Toutes les académies ont mis en place des groupes académiques et ont entériné une politique de prévention du harcèlement à l’école. Cela dit, le travail sur le climat scolaire ne saurait se limiter à la prévention des violences. Il s’agit d’une véritable évolution culturelle de tout le système éducatif afin de mettre en place une approche systémique dans chaque école et chaque établissement. L’académie de Guadeloupe consciente de cette nécessité a souhaité orienter la semaine climat scolaire autour de 3 facteurs déterminants : la stratégie d’équipe (pourquoi? comment?), la justice scolaire (droit, justice restaurative et résultats), la coopération et l’engagement des élèves.
Qu’entend-on par « climat scolaire ?
Vidéo : Définition climat scolaire par Caroline Veltcheff.
Deux ressources de référence: les guides :
Méthode climat scolaire : voir "Méthode climat scolaire commentée "
ex : mise en œuvre de la méthode dans une école primaire
Climat scolaire et coopération : voir « Pratiques coopératives »
Stratégie d’équipe : coopération entre adultes
- Accueil : souligner l’importance de l’accueil, de l’hospitalité, ne jamais renoncer même si un établissement est un lieu collectif. Vidéo Nanterre.
- Développer une stratégie d’équipe cohérente
- Learning by doing and by being : démarche du stage, une démarche de coopération entre adultes
Justice scolaire
- Justice scolaire, règlement intérieur et justice restaurative.
- Une référence : guide justice restaurative.
Avant d’agir, toujours revenir aux 6 principes généraux du droit français :
- Le principe du contradictoire : donner à l’élève les moyens de s’exprimer avant toute décision, lui permettre de présenter sa vision de la situation et la manière avec laquelle il l’a vécue ;
- L’obligation de motivation : justifier clairement la prise de décision et expliquer les faits reprochés à l’élève ;
- Le principe de proportionnalité : la sanction doit être à la hauteur de la gravité de la faute commise ;
- Le principe d’individualisation : la décision en matière de sanction doit être réfléchie en fonction de l’élève, de sa personnalité, de sa situation et du contexte de l’erreur commise ;
- Le principe du non bis in idem : une même erreur commise par un élève ne peut faire l’objet que d’une seule sanction ;
- Le principe de légalité : toute mesure prise à l’égard d’un élève doit respecter les lois.
Toute situation est complexe et engage : des questions de droit, des questions de déontologie professionnelle et d’éthique personnelle. Les faits interrogent souvent fortement l’un des trois angles et il arrive souvent que chaque acteur doive faire des choix qui ne permettent pas toujours d’aligner les trois ordres de choses.
- Evolution de la posture des adultes
- Les élèves relais et garants de la justice scolaire
CADRE GENERAL DE LA REFLEXION
Caroline Veltcheff, IA IPR EVS, Expert national climat scolaire. Véronique Baraize, Vice-présidente pédagogie-formation Fédération OCCE.